Pourquoi les sorcières anciennes ne faisaient pas confiance à certains signes astrologiques

Aujourd’hui, l’astrologie est partout : dans les magazines, sur TikTok, dans les apps de rencontre. Chacun y cherche une part de soi, une explication, un guide. Mais peu de gens savent que dans les traditions magiques anciennes, notamment chez les sorcières médiévales, les druidesses, et les alchimistes ésotériques, le zodiaque n’était pas seulement un outil de connaissance… mais aussi un système de méfiance.

Certaines sorcières évitaient consciemment de transmettre leur savoir ou d’initier des personnes nées sous certains signes. Non pas par simple superstition, mais parce qu’elles croyaient que certains natifs portaient en eux une vibration instable, chaotique ou traîtresse. Un héritage céleste considéré comme dangereux dans un cadre magique.

Dans la tradition ésotérique, pratiquer la Magie impliquait un équilibre entre les énergies du ciel, de la terre, et de l’âme. Certains signes étaient vus comme trop enclins au désordre émotionnel, à la manipulation, ou au refus des règles occultes. Les sorcières ne les détestaient pas… mais elles s’en méfiaient comme on se méfie d’un feu mal maîtrisé.

Dans certains grimoires anciens, on retrouve des mises en garde, parfois cryptiques :

« Que la langue du Scorpion reste loin du cercle. »
« Le Lion qui rugit pour lui-même n’écoute pas l’Esprit. »
« Le Gémeaux divise le Verbe ; il faut deux mains pour un seul serment. »

Ces phrases étaient des codes. Des rappels. Car dans les cercles restreints de Magie rituelle, la trahison pouvait venir de l’intérieur. Et certains signes astrologiques étaient vus comme porteurs d’un déséquilibre naturel trop fort pour canaliser l’énergie sans danger.

Le Scorpion, par exemple, était redouté pour sa capacité à manipuler les énergies sexuelles et psychiques. Dans certaines traditions, les initiés de ce signe n’étaient acceptés qu’après de longues épreuves de loyauté, car on les pensait capables de détourner les rituels à leur avantage.

Le Gémeaux était souvent évité comme « messager instable ». Sa dualité naturelle le rendait imprévisible dans les cercles de sorcières. On le disait facilement influençable par des entités extérieures, changeant d’intention sans même s’en rendre compte.

Le Lion, bien qu’associé à la puissance, était parfois tenu à l’écart des grands rituels collectifs. On craignait qu’il ne recherche plus le pouvoir que la sagesse, ce qui, dans un cercle magique, pouvait créer des fractures dangereuses.

Et même le Verseau, souvent perçu aujourd’hui comme visionnaire, était vu dans certaines traditions comme trop rebelle pour respecter les cycles sacrés. Sa volonté de changer les règles pouvait devenir une menace pour les rituels fondés sur des traditions ancestrales.

Ces jugements n’étaient pas des condamnations. Au contraire, les sorcières anciennes savaient que chaque signe porte en lui une force, une ombre, un potentiel. Ce n’était pas une question de valeur, mais d’équilibre dans un rituel. Dans les grands cercles de magie, chaque rôle était attribué selon l’énergie du natif. Certaines positions exigeaient stabilité, d’autres mysticisme, d’autres encore neutralité émotionnelle.

Mais dans le monde moderne, tout a été aplati. On a oublié que la Magie, comme l’astrologie, demande du discernement. Et surtout, on a mis de côté cette idée essentielle :

« Tout le monde ne doit pas entrer dans le cercle. »

Peut-être sentez-vous que certaines choses se ferment à vous sans raison. Peut-être que votre rapport à la spiritualité est fait d’interférences, de doutes, de silences étranges. Et si c’était l’écho d’une mémoire oubliée ? Une vibration qui résonne encore avec ces antiques cercles où l’on lisait le ciel avec plus de rigueur qu’aujourd’hui.

Mais rien n’est figé. Car chaque signe peut transcender son ombre. Ce que les anciennes craignaient… peut aujourd’hui devenir votre plus grande force.