Astrologie Maya

L’astrologie est une science millénaire et universelle qui prend pour principe que les astres jouent un rôle dans les destinées humaines et que leur observation permet de mieux comprendre nos êtres profonds et de mieux anticiper les évènements qui marquent nos vies. Il existe plusieurs astrologies, disséminées dans le temps et à travers les continents. La plus connue en Europe est celle du Zodiaque, mais elle est concurrencée depuis peu, et complétée, par l’extraordinaire et très ancienne astrologie chinoise. Il existe également une astrologie arabe, et L’Egypte des pharaons avaient la sienne.

Mais celle qui est à l’heure actuelle au cœur de nos interrogations est l’astrologie maya. Pourquoi ? Parce qu’elle évoque avec une précision peu courante en divination une date fatidique, une date si proche de nous qu’il est impossible de ne pas la prendre en compte : le 21 décembre 2012.

Peu de civilisations ont autant étudié la carte du ciel que les Mayas, cet empire qui couvrait jadis ce que l’on appelle la Méso-Amérique, de la frontière nord du Mexique à l’isthme de Panama. Nous aurions dû hériter de leur science car leurs prêtres l’avaient consignée en utilisant une écriture hiéroglyphique mais leurs ouvrages, leurs codex, ont malheureusement été pour la plupart détruits lors de l’invasion des conquistadors.

Il est cependant avéré que pour les Mayas les mouvements du soleil et les phases de la lune n’avaient plus de secret, qu’ils avaient répertorié les solstices et les équinoxes et qu’ils pouvaient prévoir les éclipses. Ils s’étaient également intéressés à Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, ainsi qu’aux Pléiades, et en tiraient des conclusions qui leur permettaient à la fois de prédire l’avenir et de fixer les dates des cérémonies les plus importantes. Cette observation minutieuse des planètes leur avait également permis d’élaborer 17 calendriers qui fonctionnaient comme les rouages d’une montre, s’imbriquant et tournant à l’infini. Le plus connu de ces calendriers est le Tzolkin, qui dure 260 jours et comporte 13 chiffres et 20 signes, les glyphes.

Le second calendrier est le Haab, qui correspond au nôtre avec 365 jours.

Calendrier Maya

C’est la corrélation entre ces deux calendriers qui est à la source de l’horoscope Maya, dont chaque jour est influencé par un chiffre et un signe Tzolkin et un chiffre et un mois Haab. Les Mayas avaient également divisé la voûte du ciel en parties égales, tout comme nos astrologues, mais eux en avaient défini 13, correspondant à 13 mois et à 13 dieux, symbolisés par 13 animaux : cerf, chauve-souris, chouette, écureuil, faucon (ou aigle), jaguar, lézard, paon, renard, scorpion, serpent, singe et tortue.

Ils avaient enfin délimité le point du ciel où l’écliptique croise la voie lactée, endroit magique qu’ils appelèrent « l’arbre sacré ». Le 21 décembre 2012, date du solstice d’hiver, le soleil pénètrera dans « l’arbre sacré », et cette conjonction provoquera l’émergence d’une autre dimension, que seule notre spiritualité peut concevoir. Il n’est pas question de fin du monde. En fait, nul ne sait ce qui adviendra, si ce n’est que la terre et l’humanité s’ouvriront peut-être à une ère nouvelle qui devrait durer plus de 5000 ans.

Ce n’est pas la première fois que des astrologues ou des religieux annoncent la fin des temps, qui serait en l’occurrence la fin d’un cycle et le début d’un autre, et cela peut prêter à sourire. Mais c’est oublier que les prophéties de Nostradamus (voir notre dossier sur Nostradamus) rejoignent celles des astrologues Mayas et c’est oublier que les prédictions que ces derniers avaient faites au premier millénaire ont coïncidé avec bien des évènements de l’Histoire.

Que faut-il donc en penser ? Que faut-il croire ? Simplement que les forces qui régissent notre univers dépendent à la fois des influences cosmiques, des lois de notre environnement naturel, et de notre énergie spirituelle. L’avenir des Hommes ne dépend que d’eux-mêmes, il est fonction de leur aptitude à se transcender.