La Transcommunication Instrumentale (TCI)
Ce n’est pas une banque, et encore moins une chaîne de radio. La TCI, Transcommunication instrumentale, ainsi nommée par le physicien Ernst Senkowski, est une approche moderne de la communication avec l’au-delà . Pourquoi moderne ? Parce qu’elle a vu le jour au cours de la seconde moitié du XXème siècle et surtout parce qu’elle fait appel à la technologie. Tout le paradoxe est là ! Les contacts avec les esprits et même, tout simplement, la vie après la mort ont toujours suscité la plus grande méfiance chez les scientifiques.
Dans le cadre de la TCI, ce sont pourtant les découvertes des scientifiques qui servent de lien avec les défunts. Quelles découvertes et quels liens ? Le plus ancien est la radio, le plus classique le magnétophone, mais les fax, les scanners, les caméscopes, les ordinateurs et le bon vieux téléphone peuvent aussi nous transmettre les messages de l’au-delà . Ce peut être une voix audible derrière celles des humains ou parfaitement isolée sur un enregistrement vierge. Son rythme est parfois différent, la syntaxe malmenée, la langue bizarre (quelquefois un mélange de plusieurs langues) et le message généralement très court. Mais le fait est que message il y a eu ! Cette communication vocale est connue sous le nom de « phénomènes de voix électronique » (EVP en anglais).
Mais ce peut être aussi des images qui apparaissent sans explication, ou des photos surgies dans la mémoire de votre PC… Les témoignages ne manquent pas. Certains sont même célèbres. Citons pour mémoire :
Marcello Bacci
Marcello Bacci, à Grosseto en Italie, communique depuis 35 ans avec des personnes décédées, notamment des enfants, grâce à un vieil appareil radio à ondes courtes. Voir le site de Marcello Bacci.
Monique Simonet
Monique Simonet, en 1979, reçoit grâce à un magnétophone un message de son père qui la prévient que ses médicaments sont périmés. Par la suite, elle a pu établir un autre contact avec son petit-fils de 11 ans qu’elle avait eu le chagrin de perdre.
Parmi les interlocuteurs « d’en face », deux sont spécialement intéressants, en ce qu’ils étaient, de leur vivant, passionnés par le sujet. Il s’agit du Dr Konstantin Raudive, décédé en 1974, auteur du livre « Breakthrough », et du suédois Friedrich Jurgenson, décédé en 1987, qui apparut sur l’écran de télévision d’Adolph Holmes en 1995, et lui envoya simultanément un message sur son ordinateur.
Dr Konstantin Raudive
Friedrich Jurgenson
En fait, les expériences de TCI sont si nombreuses qu’elles ont été mentionnées lors de deux conférences internationales sur « la survie à la mort physique », qui se sont déroulées à Viego, en Espagne, en 2004 et 2006. Elles ne sont cependant pas accessibles à tout le monde. La présence d’un médium, avéré ou non (c'est-à -dire connaissant déjà ses possibilités ou les découvrant à cette occasion) est considéré par la plupart des spécialistes comme indispensable. De même qu’il est apparemment indispensable que nos interlocuteurs de l’au-delà soient au fait des technologies utilisées, ce qui explique que les LVP soient infiniment plus nombreux que les messages visuels. Ce qui explique aussi l’invention d’un appareil censé faciliter la communication, le Spiricom, mis au point par William O’Neil, guidé selon ses dires par l’esprit du physicien George J. Mueller.
Mais le plus important est le contexte dans lequel s’établit le lien, tout comme les motivations des participants. Il est essentiel que celles-ci soient pures et altruistes. Ainsi, le Dr Bacci, mentionné plus haut, n’intervenait qu’à la demande des parents des enfants disparus. Il est non moins essentiel de respecter les esprits et leur tranquillité. Faute de quoi, l’apprenti sorcier s’expose à des réponses regrettables, parfois des insultes, pouvant même dans les cas les plus graves se transformer en harcèlements du type poltergeist.
Christine Verdier
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