Le deuxième accord Toltèque
« Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle » Cet accord, ainsi que les deux suivants, s’apparentent beaucoup au premier. Au cours de notre éducation, on nous inculque des croyances qui laissent à penser que nous sommes responsables de tout. Moi, moi, moi, toujours MOI ! Nous passons notre temps à nous accorder de l’importance, à nous prendre au sérieux…
Voilà en réalité la manifestation d’un énorme orgueil et d’un égo surdimensionné dont nous ne sommes même pas conscients et qui nous empoisonnent l’existence. Nous partons du principe que tout ce qui se passe nous concerne alors qu’il n’en est rien.
Nous ne sommes en aucun cas responsables de ce que les autres font !
Chaque être humain est différent. Chaque personne a ses propres rêves, ses propres désirs, ses propres réussites, ses propres échecs, ses propres joies, ses propres souffrances, son propre parcours et son propre rythme. Leurs actions dépendent d’eux-mêmes. Nous pensons que ce que nous avons compris dans notre parcours, les autres l’on comprit aussi, mais c’est faux !
Même si l’attitude d’un ami ou de votre enfant devant une situation n’est pas celle que vous adopteriez, ne vous en mêlez pas, n’en faites pas une affaire personnelle.
Ne donnez aucun conseil à quiconque, à moins que vous ne soyez sollicité, car ce n’est pas votre affaire. Et même si quelqu’un vous demande un conseil, vous pouvez lui donner avec précaution et en rajoutant que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs », ce qui veut dire que ce qui est valable pour vous, ne l’est pas forcément pour lui et que quoi qu’il en soit, c’est lui qui subira les conséquences de ses choix, pas vous ! Donc n’en faites pas une affaire personnelle.
Autre exemple :
Lorsque quelqu’un vous insulte dans la rue, ne réagissez pas, ce n’est pas vous qu’il insulte. Il déverse sur vous ses propres émotions, ses propres souffrances. En réalité, il vous inflige son poison…ce n’est pas votre affaire. Vous ne devez pas le croire. S’il vous traite d’idiot, croyez-vous que vous l’êtes ? Bien-sur que non, c’est certainement sa propre idiotie qui le pousse à vous dire cela…mais cela doit vous laisser indifférent, vous n’êtes pas concerné.
Ne vous attachez pas à ce que l’on vous dit. Si vous réussissez à un examen, certains vous diront : « tu es le meilleur!»…ne le prenez pas au sérieux, n’en faites pas une affaire personnelle, car si vous échouez à l’examen, les mêmes personnes vous diront : « que tu es nul ! » et il ne faudra pas non-plus vous identifiez à cela.
Combien de fois vous est-il arrivé dans une dispute de dire des choses que vous ne pensiez pas ? Souvent n’est-ce pas ?! Rassurez-vous moi aussi ! Si votre interlocuteur en a fait une affaire personnelle, vous l’avez blessé profondément et lui avez ajouté une croyance, alors que vous ne pensiez même pas ce que vous disiez. Vous avez juste déversé sur lui votre propre poison, votre propre souffrance.
Pour résumé, je terminerai avec ceci : Sentez-vous responsable uniquement de vous-même et veillez à ce que vos pensées, paroles et actes soient toujours justes, emplis d’amour et de compassion et si certaines personnes sont par leurs paroles ou leurs actes, blessantes à votre endroit, N’EN FAITES PAS UNE AFFAIRE PERSONNELLE.
Pascale Montagnac
Les quatre accords Toltèques