Le quatrième accord Toltèque
« Faites toujours de votre mieux » Il y a quelques jours, en discutant avec mon amie Tamar, très chère amie emplie de sagesse, je lui ai confié que je me sentais débordée entre les enfants qui sont actuellement en vacances et qu’il faut occuper, la maison à entretenir, mon travail d’écriture et les préparatifs d’un petit voyage bien mérité que nous nous sommes accordé, mon époux et moi-même. Bref, le quotidien de nombreuses personnes, n’est-ce pas ?
J’étais très en retard sur l’écriture du « quatrième accord toltèque » et je me plaignais à Tamar de mon manque de temps qui parfois me met sous pression. Là , très amusée car elle connaît bien mon perfectionnisme, qui souvent m’empoisonne la vie, elle me dit :
- Tu connais le quatrième accord ?
- Bien sûr, Tam, « Faites toujours de votre mieux »
- Eh bien voilà , donne à tes lecteurs un extrait du merveilleux ouvrage de Don Miguel Ruiz – Les quatre accords toltèques –
- Je ne peux pas faire cela !
- Bien sûr que tu le peux, c’est ce que tout le monde fait !
- Mais moi je ne peux pas faire cela, mes lecteurs sont habitués à mes textes !
- Suis mon conseil pour cette fois et tu verras que personne ne t’en voudra car tu auras fait de ton mieux !
Je dois avouer que ça m’amuse beaucoup de vous raconter ce dialogue, car il ne peut-y avoir meilleur exemple pour que vous compreniez ce qu’est le quatrième accord toltèque.
Je vais donc vous faire part d’un extrait de l’œuvre de Don Miguel Ruiz – Les quatre accords toltèques – que je vous conseille bien évidemment de vous procurer ici: Les quatre accords toltèques : La voie de la liberté personnelle
« Faites toujours de votre mieux »
« Il ne reste plus qu’un seul accord, mais c’est celui qui transforme progressivement les trois autres en habitudes solidement ancrées en nous. Le quatrième accord concerne l’application des trois premiers : faites toujours de votre mieux.
Quelles que soient les circonstances, faites toujours de votre mieux, ni plus, ni moins. Mais rappelez-vous que votre mieux ne sera jamais le même d’une fois à l’autre. Tout est vivant, tout change constamment, par conséquent votre mieux sera parfois à un haut niveau et d’autres fois à un moins bon niveau. Les matins où vous vous réveillez frais et débordant d’énergie, votre mieux sera meilleur que lorsque vous êtes fatigué en fin de soirée. Il sera aussi différent que vous êtes en bonne santé ou malade, sobre ou ivre. Votre mieux variera selon que vous êtes en pleine forme et heureux ou irrité, en colère, ou encore jaloux. Selon votre humeur, d’une heure à la suivante, d’un jour au lendemain. Il évoluera aussi au fil du temps.
Lorsque vous prendrez l’habitude de mettre en pratique ces nouveaux accords, votre mieux deviendra encore meilleur qu’il n’était.
Indépendamment de toute évaluation qualitative, ne continuez à faire de votre mieux : ni plus ni moins. Si vous vous acharnez à vouloir faire d’avantage que votre mieux, vous dépenserez plus d’énergie qu’il n’en faut et en fin de compte votre mieux s’avèrera insuffisant. Lorsque vous en faites trop, vous vous videz de votre énergie et vous agissez contre vous-même, avec pour conséquence qu’il vous faut d’avantage de temps pour atteindre votre but. Mais si vous faites moins que votre mieux, vous vous exposez aux frustrations, au jugement personnel, à la culpabilité et aux regrets.
Faites donc simplement de votre mieux, quelles que soient les circonstances de votre vie. Peu importe que vous soyez fatigué ou malade, si vous faites toujours de votre mieux, il vous est impossible de vous juger. Et si vous ne vous jugez pas, il n’est pas possible de subir la culpabilité, la honte et l’autopunition. En faisant toujours de votre mieux, vous romprez un grand sort auquel vous avez été soumis.
Il était une fois un homme qui voulait transcender sa souffrance. Il se rendit à un temple bouddhiste pour trouver un Maître qui puisse l’aider. Quand il trouva le Maître, il lui demanda :
- Maître, si je médite quatre heures par jour, combien de temps me faudra-t-il pour atteindre la transcendance ?
- Le Maître le regarda et lui dit : Si tu médites quatre heures par jour, peut-être parviendras-tu à transcender ton existence dans dix ans.
- Convaincu qu’il pouvait faire mieux que cela, l’homme lui demanda : Oh, Maître, et si je méditais huit heures par jour, combien de temps cela me prendrait-il ?
- Le Maître le regarda et lui répondit : Si tu médites huit heures par jour, il te faudra probablement vingt ans.
- Mais pourquoi cela me prendrait-il plus longtemps si je médite plus ? interrogea l’homme.
- Le Maître lui répondit : Tu n’es pas là pour sacrifier ta joie ni ta vie. Tu es là pour vivre, pour être heureux et pour aimer. Si tu fais de ton mieux en méditant deux heures, mais que tu y consacres huit heures à la place, tu ne feras que te fatiguer, tu passeras à côté de ton objectif et tu n’apprécieras pas ton existence. Fais de ton mieux, et peut-être apprendras-tu que, peu importe la durée de ta méditation, tu peux vivre, aimer et être heureux. »
Je suis bien heureuse aujourd’hui d’avoir fait de mon mieux pour ce texte, cela m’a permis de ne pas stresser à cause du manque de temps qui d’ailleurs aurait réduit mon efficacité.
Merci à mon amie Tamar.
Bonne pratique !
Pascale Montagnac
Les quatre accords Toltèques